27 mars 2014

Actif et bénévole, une combinaison difficile ?


Une enquête intéressante vient d'être  publiée par l'IFOP (Institut Français d'Opinion Publique) sur le bénévolat des actifs.

L'enquête porte sur un échantillon de 3013 actifs travaillant au sein d'établissements de plus de 5 salariés. Elle a été réalisée du 17 au 23 décembre 2013

Au delà d'une analyse très détaillée, cette enquête met en évidence les difficultés que rencontrent les actifs pour s'engager davantage, plus efficacement et plus durablement dans l'action bénévole. L'enqûête donne des résultats contrastés suivant l'origine socio-professionnelle des personnes interrogées, voire des résultats contradictoires, à nuancer

Qu'y apprend-t-on ?     

En résumé et de manière synthétique, voici les principales "révélations" de cette enquête, à laquelle se reporter pour y trouver les pourcentages détaillés.

55 % des actifs sont ou ont été bénévoles : les caractéristiques de leur engagement
·        Les plus âgés apparaissent plus engagés que les plus jeunes : en effet, 60% des 50 ans et plus sont (ou ont été) bénévoles, contre la moitié des moins de 35 ans .
·         Les cadres supérieurs ainsi que les professions intermédiaires sont plus nombreux  par rapport aux employés et aux ouvriers
·        Les bénévoles se recrutent davantage dans la fonction publique qu’au sein des entreprises privées.  
·        Les secteurs d’engagement par ordre décroissant :
o   sports et loisirs (47% de salariés bénévoles)
o   action sociale (24%)
o   actions caritatives et humanitaires (17%)
o   éducation, formation, insertion (16%)
o   associations culturelles (15%)
o   défense des droits et causes (9%)
o   causes sanitaires (6%)
o   défense des intérêts économiques (2%)
·        Les hommes sont plus attirés par les associations sportives que les femmes, celles-ci étant plus enclines à s’investir en faveur de l’action sociale.
·        De même, les associations sportives attirent sensiblement plus d’ouvriers (33%), alors que les cadres supérieurs s’investissent davantage dans l’action caritative (22%), et les professions intermédiaires dans l’action sociale (30%).  
·        35% des actifs bénévoles occupent une fonction d’élu au sein de leur association, plus fréquemment parmi les cadres supérieurs, les hommes et les managers.  
·        En grande majorité, les actifs français bénévoles s’investissent sur leur temps personnel et pratiquent leur activité durant leurs week- ends. Une partie non négligeable s’investit un jour précis de la semaine et/ou consacre une partie des congés.     
·       L’engagement peut être de quelques heures par semaine (35%), un jour ou plus (9%) tout au long de l’année sur un rythme mensuel. Un quart ne s’engage que quelques heures ou quelques jours par an. Les plus âgés se consacrent plus régulièrement à leur activité bénévole que leurs cadets.

Motivations et obstacles
      Les motivations
·        Le premier facteur de motivation est le désir de défendre une cause utile aux autres et qui leur tient à cœur (42%) (cadres supérieurs, agents de la fonction publique hospitalière, habitants de la région parisienne et diplômés du supérieur.)
·        La seconde motivation est liée au souhait d’appartenir à une équipe partageant un projet commun (bénévoles les plus âgés)
·        Vient ensuite  l’envie de rencontrer de nouvelles personnes (en particulier chez les femmes,  les ouvriers, les salariés d’entreprises publiques, les interviewés vivant seuls, ou encore ceux n’ayant pas de diplôme).
·        Près d’un tiers des bénévoles justifient leur engagement par leur souhait d’apporter des compétences spécifiques à une association, ce qui est notamment le cas des bénévoles de plus de 50 ans, des cadres supérieurs, ou encore des managers.  
·       De façon plus minoritaire, les bénévoles s’investissent car ils connaissent personnellement une association et cherchent à travers le bénévolat à développer de nouvelles compétences (notamment les salariés d’une entreprise publique).
·        Une minorité des actifs bénévoles s’engagent car ils ont la possibilité de le faire grâce à des horaires souples ou réguliers,  parce qu’ils cherchent à exercer une responsabilité ou y ont été conduits par l’information dispensée par leur employeur ou par leurs collègues.

Les obstacles   
·       Un peu plus d’un quart des actifs interrogés déclarent avoir été bénévoles par le passé mais avoir cessé leur engagement auprès de leur association pour des raisons personnelles et la difficulté de combiner bénévolat et vie personnelle et familiale.
·        Plus marginalement, certains anciens bénévoles ont cessé de s’investir dans leur association car ils avaient le sentiment de ne pas être assez compétents. 
·        En dehors de la sphère personnelle, une partie importante d’anciens bénévoles déclare avoir arrêté le bénévolat en raison d’un conflit de cette activité avec leur vie professionnelle (changement dans la situation professionnelle, surtout chez les jeunes, les cadres supérieurs et les habitants de la région parisienne).
·        Les pressions de l’employeur ou la difficulté à combiner l’activité bénévole avec l’activité professionnelle apparaissent fortement minoritaires. Très peu ont cessé leur engagement car ils avaient le sentiment de ne pas pouvoir valoriser leur expérience bénévole dans leur parcours professionnel. 
·        Enfin, une partie non négligeable (le tiers) des anciens bénévoles évoque  des motifs inhérents à l’association elle-même pour expliquer l’arrêt de leurs activités (déçus de l’organisation de l’association, déception face à des résultats jugés insuffisants, déception par rapport à leur intégration dans l’équipe associative). A ce sujet, la répartition socio-professionnelle détaillée est intéressante (se reporter à l’enquête).

Les incitations
·        Pour inciter les anciens bénévoles à reprendre une activité, le facteur temps est le principal souhait pour les actifs ayant au moins un enfant à chaarge, de même que pour les cadres supérieurs ou les agents de la fonction publique d’Etat).  Par ailleurs, une partie non négligeable des anciens bénévoles se tournerait de nouveau vers cette forme d’engagement pour servir une cause les touchant particulièrement ou les concernant personnellement.
·        La reconnaissance de l’expérience bénévole dans le cadre du parcours professionnel ou acquérir une compétence nécessaire n’inciteraient qu’une minorité des anciens bénévoles. 
·      Très peu s’investiraient à l’occasion d’un évènement appelant à une large mobilisation ou pourraient redevenir bénévoles sur une proposition de leur employeur ou encore s’ils recevaient un meilleur accueil au sein de l’association.
 
 Et ceux qui ne se sont jamais investis ? 
·        45% des actifs interrogés déclarent n’avoir jamais exercé une activité de bénévolat au sein d’une association. La plupart d’entre eux expliquent simplement que l’occasion ne s’est  jamais présentée (notamment les jeunes de moins de 35 ans).
·        Le second frein évoqué réside dans la difficulté perçue de concilier leur vie personnelle et familiale avec une activité bénévole (pour les personnes comptant au moins un enfant au sein de leur foyer).
·        De même, bon nombre de non bénévoles mettent en exergue l’incompatibilité d’un tel engagement avec leur activité professionnelle (surtout chez les actifs exerçant des responsabilités managériales, les plus de 50 ans et les cadres supérieurs). 
·        Une minorité des actifs non bénévoles rapporte n’avoir aucune envie de s’investir dans ce type d’activité par manque de connaissance du secteur associatif et des possibilités de missions bénévoles. Ceci concerne particulièrement les moins de 35 ans.
·        L'argument selon lequel les emplois bénévoles feraient concurrence aux emplois rémunérés reste une justification marginale pour les actifs non bénévoles, de même que le sentiment de manquer de compétences ou le fait de ne pas se sentir concerné par les causes défendues. Presque aucun actif non bénévole n’évoque le fait de ne pouvoir faire reconnaitre son expérience bénévole dans son parcours professionnel. 

Les relations avec les employeurs
·        Six actifs bénévoles sur dix déclarent avoir informé leur employeur de leur engagement, bien qu’ils considèrent que leur employeur se montre indifférent à l’égard de cette activité
·        Le tiers des actifs interrogés estime que son employeur adopte une attitude plutôt favorable à l’égard des salariés pratiquant une activité bénévole au sein d’une association.Très peu décrivent une attitude hostile.  
·       Les salariés d’entreprises publiques sont sensiblement plus nombreux à avancer que leur employeur se montre favorable à l’égard du bénévolat de leurs collaborateurs.
·        Les employeurs de moins de 10 salariés se révèlent également plus favorables à une telle activité.
·        Sans surprise, les bénévoles actuels sont plus nombreux que les anciens bénévoles à considérer que leur employeur perçoit positivement leur engagement. 
·        Les hommes sont significativement plus nombreux que les femmes à en avoir informé leur employeur, de même que les salariés d’entreprises publiques ainsi que les actifs dont l’organisation employeuse n’excède pas 10 salariés.  
·        La plupart des bénévoles (anciens et actuels) préférant ne pas faire part de leur engagement à leur hiérarchie, mettent d’abord en avant leur souci de préserver leur vie privée. Dans un autre registre, un tiers d’entre eux seraient – ou auraient été – prêts à le faire savoir dans leur milieu professionnel, mais n’ont pas eu l’occasion d’en parler. La crainte de la réaction du supérieur ou de l’employeur apparaît comme un motif très minoritaire.  
·        Les bénévoles de 50 ans et plus sont davantage à souhaiter protéger leur vie privée, de même que les ouvriers, les salariés du secteur industriel ou encore des agents de la fonction publique territoriale. L’argument est plus fréquemment mentionné par les anciens bénévoles que par les bénévoles actuels. 
·        De manière générale, près des deux tiers des actifs jugent difficile de concilier l’activité bénévole avec son activité professionnelle et sa vie personnelle (64%), tandis que 36% estiment l’exercice plus facile. La difficulté de conjuguer harmonieusement le bénévolat et les activités personnelles et professionnelles apparaît davantage soulignée par les femmes que par les hommes. De manière attendue, les actifs n’ayant jamais été bénévoles sont plus nombreux à partager un tel avis. A l’inverse, plus des deux tiers des bénévoles actuels estiment que l’équilibre est en réalité, facile à trouver.

Des dispositifs d’aménagement du temps de travail peu connus...
·        Les trois quarts des actifs interrogés déclarent ne jamais avoir entendu parler des dispositifs d'aménagement du temps de travail au bénéfice d’une activité bénévole au sein d’une association. Un quart en a entendu parler mais la plupart ne sait pas exactement ce dont il s’agit.  
·        Les plus informés sont les salariés du secteur public (30%), de même que les salariés d’une association.
·        La notoriété réelle des différents dispositifs reste très inégale. Le congé individuel de formation ou congé de formation professionnelle pour une activité bénévole est connu de la moitié des interviewés. Un tiers d’entre eux a également entendu parler de la réduction du temps de travail pour une activité bénévole. Les autres dispositifs affichent un taux de notoriété moindre auprès des actifs (notamment le congé de formation des cadres et animateurs pour la jeunesse, le congé de solidarité international, le bénévolat de compétences, le congé de représentation ainsi que le mécénat de compétences). 
·       Globalement, la notoriété des dispositifs est bien plus importante auprès de certaines catégories d’actifs : les cadres supérieurs et professions intermédiaires sont plus nombreux à connaitre au moins un dispositif de même que les salariés du secteur public qui sont également plus nombreux que dans le privé). De même, les actifs salariés d’une association, les managers et les actifs exerçant actuellement une activité bénévole (sont plus nombreux à connaitre au moins l’un des sept dispositifs testés.  
·        Les employeurs et les collègues de travail constituent le premier vecteur de notoriété de ces dispositifs auprès des actifs, suivi des medias, l’entourage personnel, une association, d’autres bénévoles.

 
 ....et une utilisation peu répandue
·       Seulement un peu plus de 10%  des bénévoles ou anciens bénévoles déclarant connaître les différents dispositifs d'aménagement du temps de travail ont déjà eu recours à au moins l’un d’eux.
·        La plupart des dispositifs d'aménagement du temps de travail sont utilisés à des fins de formation (dans le cadre du CIF), au bénévolat de compétence, au CSI, ou au congé de représentation. La plupart des bénévoles ayant utilisé le mécénat de compétences ou encore des RTT ont assuré dans ce cadre des activités administratives au sein de leur association.
·        Au total, sur l’ensemble des bénévoles et anciens bénévoles interrogés, plus de 60% n’ont eu recours à aucun dispositif parce qu’ils n’en connaissaient pas l’existence, estiment ne pas en avoir eu besoin ou ignoraient qu’ils pouvaient en bénéficier. Une minorité pense que son employeur pourrait s’y opposer ou ne souhaite pas que celui-ci soit au courant de ses activités extra professionnelles.
·       La majorité des bénévoles connaissant les différents dispositifs émettent un avis plutôt positif à leur égard, jugeant qu’ils permettent de concilier bénévolat, activité professionnelle et vie personnelle. Dans l’ensemble, l’utilisation de RTT pour une activité bénévole recueille les appréciations les plus positives. 
Cependant, les personnes interrogées soulignent les deux difficultés inhérentes à ces dispositifs, à savoir leur déficit de notoriété et le fait que leur utilisation implique d’informer l’employeur de ses activités extra-professionnelles.  Si les personnes interrogées considèrent majoritairement que l’ensemble des dispositifs testés sont connus du milieu associatif, ils se montrent plus sceptiques quant à leur notoriété parmi les employeurs et parmi les actifs pratiquant une activité bénévole.
·        Amenés à se prononcer sur leurs intentions de faire appel, à l’avenir, à l’un des sept dispositifs, les actifs exerçant actuellement une activité de bénévolat déclarent, pour près de la moitié d’entre eux, qu’ils pourraient être intéressés par le bénévolat de compétences et le recours aux RTT utilisées pour une activité bénévole. Viennent ensuite le congé de représentation et le congé de solidarité internationale. Une personne sur trois envisage d’utiliser le mécénat de compétences. Certains se déclarent disposés à prendre un congé de formation des cadres et d’animateurs pour la jeunesse ou envisagent de recourir aux CIF ou au CFP utilisé pour une activité bénévole. 

Valorisation professionnelle de l’expérience bénévole et dispositif renforcé d'aménagement du temps de travail, deux leviers pour favoriser l’engagement bénévole des actifs 
·       Parmi quatre hypothèses présentées, deux hypothèses sont largement retenues par les personnes interrogées : la valorisation dans le parcours professionnel des compétences acquises dans le cadre du bénévolat ainsi que la mise en place d’un dispositif d’aménagement du temps de travail élargi à un plus grand nombre de bénévoles et d’activités.  
·        La majorité des répondants doute du caractère incitatif de l’absence d’obligation de prévenir son employeur de son engagement bénévole, sans doute parce que les bénévoles ne le font pas systématiquement à l’heure actuelle. 
·        Parmi les actifs se montrant a priori favorables à la mise en place d'un dispositif d'aménagement du temps de travail élargi, ils estiment en moyenne que cet aménagement devrait accorder 14 jours annuels au bénéfice du bénévolat, la majorité souhaitant que ce dispositif soit fractionné en plusieurs fois dans l’année. Concernant sa finalité, les trois avantages retenus concernent la conduite d’actions de terrain, la possibilité de suivre des formations spécifiques à l’activité bénévole et la plus grande facilité offerte pour assurer des fonctions dirigeantes au sein des associations. 
·        Sur les facteurs qui seraient susceptibles de favoriser leur engagement, les actifs interrogés avancent en priorité leur besoin de disposer de davantage de temps libre et une prise en compte de l’activité bénévole dans l’activité professionnelle, notamment en vue d’un assouplissement des horaires.
·        Enfin, certains d’entre eux seraient davantage prêts à s’investir s’ils trouvaient une association qui leur convienne en termes de proximité géographique et de transparence, et qui puisse répondre à leurs attentes.
·        Peu demandent une forme de rémunération du bénévolat telle que des déductions fiscales, ou des indemnités étatiques. 
·        Pour terminer, une personne sur quatre déclare qu’aucun facteur ne pourrait l’inciter à consacrer du temps à des activités bénévoles !
 
Finalement, que retenir ?
Le facteur temps est déterminant dans l'engagement bénévole des actifs.
Les dispositifs d'aménagement du temps de travail et les dispositifs d'incitation à une
activité bénévole sont mal connus, voire inconnus.
Dans tous les cas ils demeurent insuffisants aux yeux de l'ensemble des personnes
interrogées (bénévoles, anciens bénévoles et non bénévoles),
Et finalement le monde des actifs ne constituerait-il pas encore un "bassin d'emploi"
bénévole pour les associations, à condition que des mesures incitatives soient mises en
place et diffusées par les pouvoirs publics ?

Cette enquête est le point de départ de la campagne de promotion et de soutien à
l'engagement bénévole qui devrait voir la concrétisation en 2014, de mesures
annoncées afin d'élargir le champ d'application du congé de représentation et l'octroi
d'un crédit de temps annuel permettant l'exercice d'une responsabilité associative.

Un article de ce blog publié le 22 octobre 2013 "un statut du bénévole, c'est
pour bientôt ?"avait fait état de l'engagement de la ministre des sports, de la jeunesse,
de l'éducation populaire et de la vie associative pour le compte de laquelle a été réalisée

03 mars 2014

Neurodon.....une campagne pour mieux comprendre le cerveau et combattre ses maladies.



Qui n' a pas connu, ne connaît pas ou ne connaîtra pas, dans son entourage ou sa famille proche, une personne atteinte d'une maladie du cerveau (les maladies neurologiques en faisant partie) ? Aujourd'hui, un français sur dix est concerné. Ce chiffre doit doubler entre 2020 et 2040.

La décennie à  venir doit être celle du cerveau !
C'est le cri d'alarme de la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau (FRC) qui mène un combat sans relâche pour que les maladies du cerveau soient connues du grand public, pour que les chercheurs aient davantage de moyens qu'ils n'en ont aujourd'hui, et pour que l'ensemble de la communauté des neurosciences soit alertée, relaie la situation de la recherche et la connaissance du sujet auprès du public et renforce l'appel de la FRC auprès des pouvoirs publics.

La Fédération pour la Recherche sur le Cerveau créée en 2000 par des associations et fondations de recherche sur les maladies neurologiques soutenant les malades, regroupe six associations membres et six associations partenaires

Les six associations membres : Association pour la Recherche sur la Sclérose Latérale Amyotrophique, Fondation pour l'Aide à la Recherche sur la Sclérose en Plaques, Fondation Française pour la Recherche sur l'Epilepsie, France Alzheimer, France Parkinson, Union Nationale des Familles et Amis de Malades psychiatriques

Les Six associations partenaires : Amadys (dystonies), Aramise (atrophie multisystématisée ARTC (tumeurs cérébrales), France AVC (accidents vasculaires cérébraux), Huntington France (chorée de Huntigton), La Fondation Motrice (paralysie cérébrale)

Parce que...
- la recherche sur le cerveau et ses maladies ne bénéficie pas des fonds publics dont elle aurait besoin (ils sont deux fois moins importants que les fonds publics alloués à la recherche sur le cancer),
- comprendre le fonctionnement du cerveau et ses maladies est un enjeu mondial pour le XXIè siècle, pour comprendre les pathologies qui lui sont liées et rendre les traitements plus adaptés et efficaces, préventifs et curatifs,
- les maladies du cerveau sont en augmentation constante,
- les maladies du cerveau sont des maladies violentes et dramatiques,
- les maladies du cerveau sont un fléau social, couteuses (hospitalisations longues, handicap, traitements sur de nombreuses années...) qui frappent plus de 15 millions de français et leur entourage et constituent un réel problème de santé publique,

....il est urgent et prioritaire que la recherche dispose de financements et de moyens importants (équipements, ressources humaines, large information du grand public sur les maladies du cerveau et de manière générale sur les neurosciences ) pour mener ses travaux et avancer efficacement dans la connaissance du cerveau, de son fonctionnement et de ses maladies.

Depuis 2001, La Fédération pour la Recherche sur le Cerveau organise chaque année au mois de mars une campagne nationale, le NEURODON, afin de collecter des fonds au bénéfice de la recherche.

Du 10 au 16 mars, rendez-vous dans les hypermarchés CARREFOUR...

Pendant une semaine dans toute la France, des bénévoles participeront à cette vaste opération de collecte en remettant aux clients des coupons munis d'un code barre d'une valeur de 2€ ajoutés au montant de leurs achats par l'hôtesse de caisse, pour les clients qui accepteront ce surplus de facturation. En fin de semaine l'ensemble des magasins Carrefour reversera à la Fédération la valeur totale de dons enregistrés.
Alors, à l'occasion de vos courses, réservez bon accueil aux bénévoles qui vous distribueront des coupons, et si vous n'avez pas l'habitude de faire votre marché chez Carrefour, faites une exception.....pour la bonne cause !

...mais il n'y a jamais trop de bénévoles !
Il est encore temps de se porter volontaire pour donner un peu de son temps (minimum deux heures) pendant la semaine du NEURODON pour distribuer des coupons dans les magasins Carrefour de votre ville ou de votre quartier. Vous pouvez même choisir de faire vos courses et de prolonger ce moment par quelques heures de bénévolat !


Pour cela, un numéro de téléphone :
01 58 36 46 43
ou une adresse mail : annabelle@frcneurodon.org 


Enfin, des évènements à destination du grand public marqueront également la semaine du NEURODON.
Rendez-vous sur le site de l'association pour en savoir plus http://www.frc.asso.fr/


Parallèlement, la "Semaine du Cerveau" organisée par la "société des neurosciences", partenaire de la FRC, sera l'occasion de conférences et débats dans toute la France (notamment dans les établissements scolaires) mais aussi de visites de laboratoires, spectacles de théatre, démonstrations d'appareils, projections de films, etc...
Pour connaître le programme    


Le NEURODON ne bénéficie malheureusement pas encore d'une présence audiovisuelle aussi forte que d'autres opérations, alors mobilisons-nous pour le faire connaître, parlez-en autour de vous !